Périnatalité : maternité et pédiatrie

Maternité

La grossesse est une étape toute particulière dans la vie d’une femme. Le corps subit de gros bouleversements hormonaux, vasculaires et posturaux. Au moment où certains médicaments sont proscrits ou fortement déconseillés, l’ostéopathie est une réponse aux maux de la femme enceinte :

  • nausées et vomissements,
  • troubles intestinaux,
  • lombalgies et douleurs sciatiques,
  • douleurs utérines et ligamentaires,
  • pubalgies,
  • stress, fatigue…

Sur les dernières semaines de grossesse, le travail de l’ostéopathe consistera d’équilibrer le bassin en vue de préparer le futur accouchement.

L’ostéopathie ne se substitue pas au suivi obstétrical conventionnel (sage-femme, médecin gynécologue-obstétricien), elle apporte une complémentarité.

Les techniques sont douces, axées principalement sur la bonne mobilité de la colonne vertébrale, du bassin et des viscères, et sur la détente du diaphragme et du périnée. Le tout dans le but d’aider le corps à s’adapter à sa nouvelle condition, faciliter le travail et limiter l’utilisation d’instruments lors de l’accouchement.

En post partum, idéalement dans les 2 premiers mois après l’accouchement, l’ostéopathe intervient sur les structures malmenées durant la grossesse et l’accouchement.

Si l’accouchement a été particulièrement éprouvant (accouchement long, épisiotomie, césarienne, douleur suite à la péridurale, luxation du coccyx) il est possible de consulter dès la sortie de la maternité.


Pédiatrie

La naissance est l’un des événements les plus importants de la vie. C’est aussi parfois un moment où certaines de nos dysfonctions se créent. La spécificité de l’ostéopathie chez les nourrissons repose sur le fait qu’anatomiquement, les bébés n’ont pas fini leurs croissance. Les os du crâne ne sont pas entièrement ossifiés et les sutures crâniennes n’ont pas encore fusionnés complètement. Les techniques diffèrent de chez l’adulte mais le principe ostéopathique reste le même : en traitant les dysfonctions somatiques, on permet aux capacités d’autorégulation du corps de fonctionner de manière optimale.

Là encore, l’ostéopathie ne se substitue pas au suivi pédiatrique médical.

L’approche est complémentaire, préventive mais aussi curative. Elle peut apporter une réponse à certains troubles rencontrés chez les nourrissons tels que

  • les troubles digestifs ( RGO, coliques)
  • les troubles de la succion, de la déglutition, problème de mise au sein
  • les déformations crâniennes légères à modérées
  • les torticolis
  • les infections ORL à répétitions ( otites, rhinites, bronchites…) NB : ne pas confondre l’ostéopathie avec la kinésithérapie respiratoire, pratique pouvant être prescrite pour traiter entre autres la bronchiolite du nourrisson.
  • les troubles du sommeil…